Mycena chlorinosma Singer

Versión Original:https://www.researchgate.net/figure/Mycena-chlorinosma-Singer-Carpophore-solitaire-sur-bois-de-feuillus-tombe-au-sol-sur_fig3_357605782

Chapeau de 15 mm de diamètre par 1–1,5 mm de haut, hémisphérique à para- bolique, avec une dépression centrale plus ou moins circulaire, translucide, régu lièrement strié radialement, à stries partant du disque, s’étendant jusqu’à la marge ; revêtement rendu visqueux par une pellicule facilement séparable et couvrant toute la surface du chapeau, blanc à la marge, avec des teintes crème à marron selon l’éclairage, devenant marron clair, puis marron foncé vers le centre, délimitant un disque marron sombre. Lames adnées échancrées, blanchâtres à gris pâle, voire blanc délavé, prenant des teintes jaunâtres, jaune délavé à crème brunâtre avec des reflets jaune pâle en cours de déshydratation, assez serrées (41 lames en tout, espacées de 0,3–0,4 mm), non anastomosées et sans lamellul90 J. cazaBonne et coll.
Pied de 13 × 1–1,5 mm, central, entièrement pruineux (pruine blanche), trans- lucide ; base du pied subtilement courbée, brunâtre à rouille, à pruine devenant plus rare, marquée par un disque blanchâtre et pruineux ; mycélium blanc, peu abondant. Chair très mince, pâle, assez translucide ; forte odeur de chlore, d’eau de Javel, devenant moins puissante, mais toujours présente en séchant ; odeur ravivée après réhydratation. Luminescence non observée. Spores (peut-être pas assez matures) mesurant (5) 5,5–6,5 (7,6) × (3) 3,2–3,9 (4,3) μm, Q = (1,4) 1,5–1,9 (2), n = 43, lisses, elliptiques à largement elliptiques, hyalines, nettement amyloïdes, Basides bouclées, de (16) 20–22,9 (23,5) × (5,8) 6–6,8 (7) μm, claviformes, tétrasporiques, à stérigmates allant de 1,8 μm à 5 μm de long. Arête des lames stérile, portant des cystides extrêmement regroupées par paquet de moins de 9–10, mesurant (27,1) 30,7–47,5 (55,6) × (9,1) 11–14,7 (15,7) μm, hyalines, avec une paroi de 0,78 à 0,85 μm d’épaisseur, largement à moyennement fusiformes, certaines vésiculeuses, sublancéolées, parfois également légèrement fusiformes-clavées, très rarement avec un étranglement subapical laissant penser à une cystide utriforme au sens de Romagnesi (Josserand, 1983, p. 385), la majorité d’entre elles avec un rostre plus ou moins développé, rarement courbé ou fourchu, de (2,4) 3–6,4 (7,8) × (1,9) 2,6–4 (4,1) μm (pl. I, fig. E à H). Cystides faciales absentes. Trame lamellaire plus ou moins régulière, nettement dextrinoïde (rouge vineux pâle), hyaline, à médiostrate assez entériforme, avec des hyphes de 6–24 μm de diamètre ; sous-hyménium nettement rameux (pl. I, fig. K). Épicutis formé d’hyphes hyalines gélifiées, à paroi mince, avec de nombreuses saillies latérales en forme d’épines, allant de 3–4 jusqu’à 16–17 μm de long ; échinides hyalines, à paroi mince, en forme de brosse, à diverticules remar quablement longs ; identiques sur l’ensemble du chapeau, clavées à légèrement clavées, 36,7–57 × 3,7–14,5 μm. Revêtement du pied formé d’un enchevêtrement d’hyphes grêles, de (1,6) 2,1–8 (11,6) μm d’épaisseur, à paroi fine à très fine, hyalines ; cystides (45,1) 53,9–75,1 (83,5) × (13) 13,6–17,7 (18,4) μm, clavées à fusiformes, certaines pouvant être légèrement lagéniformes à col court, oblongues ou cylindriques, presque toujours avec un rostre court et simple (2–2,5 μm de long), hyalines, à paroi mince. Boucles présentes partout, souvent « en forme de médaillon », très amples. Habitat et récolte : France, région Occitanie, département de la Haute-Garonne, sur le sentier nature du bois de Pouciquot, situé sur le campus de l’université Paul-Sabatier à Toulouse, sur morceau de bois de feuillus tombé au sol. La récolte a été effectuée le 11 juin 2021 à une altitude de 146,64 m, sur la parcelle 838/